Reprenons donc à Salta.
Recherche de quelqu'un qui pourrait recharger notre bouteille de gaz française, mais toujours le
même refrain : « Il vous faut un adaptateur »!!! Et de magasin en magasin, de bouche à oreille, on
réussit enfin à trouver notre sauveur, qui nous fabrique ça sur mesure! Recharge en suivant de la
bouteille...Parfait, on pourra continuer de manger des pâtes !!!
Sinon, petite visite de la ville, et montée au Cerro San Bernardo pour avoir un point de vue global
de la ville.
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Salta |
Le camping est banal, avec toujours des moustiques banals, et toujours pas de moustiquaire...(A
tous ceux qui pensent que les anti-moustiques de Nature&Découverte à ultrasons fonctionnent :
c'est de la publicité mensongère!!!lol).
Par contre, immense piscine (pas encore remplie car ici c'est le début du printemps) : on n'en a
jamais vu d'aussi grande !
Le soir, petite virée dans le centre, avec une bonne petite bière en terrasse...Très sympa.
Nous repartons le lendemain en direction des montagnes : San Antonio de los Cobres, petit village de 4000 habitants, à 4000 m d'altitude. Nous faisons donc une première halte et un premier bivouac à 3500 m, histoire de s'acclimater gentiment. Nous continuons ensuite sur une piste, avec beaucoup de vent, et de la poussière partout...Le camion est de moins en moins jaune, et de plus en plus beige/marron!!! Disons qu'il se camoufle!!!
On arrive à San Antonio le lendemain...Nous nous renseignons auprès de la gendarmerie sur l'état des routes (ou plutôt des pistes) et partons à l'assaut des blocs de Tuzgle (du nom du volcan d'à côté).
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Le volcan Tuzgle |
On a bien failli ne jamais les trouver et se prendre un nouveau but...Mais notre route a croisé celle d'un rare habitant du coin, qui nous indique qu'ils sont 10 bornes plus loin !!! OUF ! On tombe finalement dessus ! On les admire de loin, et décidons d'aller à leur rencontre le lendemain, car il est déjà tard, et notre mal de crâne (et oui, 4100 m!!!) nous conseille de nous reposer une nuit encore.
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Les blocs de Tuzgle |
On part donc chaussons et pof dans le sac.
Au fur et à mesure que l'on se rapproche, les blocs nous apparaissent fabuleux, rocher rouge sculpté par le vent. Très vite on choisit notre premier bloc. Joss enfile ses chaussons, je sors l'appareil photo, et là...c'est le drame...plus de batterie...donc vous n'avez plus qu'à nous croire sur paroles!
Le rocher est très adhérent, mais demande de l'attention dans les rétas car les écailles sont fragiles !!!
Nous grimpons ainsi jusqu'à 14h, avant de retourner au camion manger un affreux pâté argentin !!! Nous repartons ensuite à San Antonio, toujours avec notre mal de crâne, mais avec des globules rouges en plus!!!
A San Antonio, petit ravitaillement (empanadas et autres) et détour par la gendarmerie du coin pour avoir quelques renseignements sur l'accès et les conditions du sommet proche de la ville : le Nevado del Acay qui selon les jours (et les personnes!) varie entre 5 700 m et plus de 6 000 m d'altitude!!
D'après notre source policière, une piste « mas o menos » (plus ou moins bonne!!!) nous permet de monter en voiture jusqu'à 5000 m avant de faire le reste à pied : cela paraît évident.....
Nous voilà donc partis en début d'après midi. Dès le début de la dite piste, nous sentons que celle-ci n'est pas si bonne et qu'elle va nous donner du fil à retordre. Après quelques passages de fossés et dévers plus ou moins prononcés, Zébulon nous fait finalement un refus d'obstacle vers 4 500 m (ornières assez conséquentes + glace) et nous décidons donc de bivouaquer là en bordure de piste. La nuit est fraîche et personne ne se bat pour ressortir faire la vaisselle ou se laver les dents.
Nous partons donc tôt le lendemain en direction du sommet, la température est toujours aussi fraîche et accentuée par le vent. Le terrain des 500 premiers mètres est bon et la montée se fait tranquillement le temps de trouver son rythme. Le reste de la montée est une espèce de pente de gravier où chaque pas commence à devenir difficile. Vers 5 200 m, la météo commence à devenir mauvaise et nous, à fatiguer dans ce pierrier, nous décidons de rebrousser chemin.
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Pollux à 5200m! |
De retour à la camionette, nous prenons le chemin de Cachi et ses belles vallées multicolores, via la célèbre Ruta 40 (piste de gravier entrecoupée de rio-laveur-de-bas-de-caisse).
Le dernier effort de la journée sera fourni par Zébulon qui se tapera quand même son « Mont Blanc » à lui, appelé ici le col de l'Acay!!!!! (il a fumé blanc, mais il est monté!!!)
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Petite pause au col ! |
Nous bivouaquons de l'autre côté du col, à environ 2h de Cachi.